Financer un projet en France n’est pas aussi difficile qu’on pourrait le croire. Il existe de nombreuses façons de réunir l’argent nécessaire pour financer votre développement, qu’il s’agisse de créer une entreprise ou de développer quelque chose dans votre région. La France a réellement ouvert ses portes aux entreprises et aux particuliers étrangers désireux d’investir dans leur économie en attirant les entreprises et les start-ups internationales par des conditions favorables.

Financer un projet en France : demander un prêt bancaire

La première étape du financement d’un projet consiste à demander un prêt bancaire. Il existe plusieurs façons de procéder, selon le type de prêt et le prêteur.

Un prêt bancaire est généralement contracté par un particulier ou une entreprise pour financer de nouveaux projets ou développer des activités existantes. L’emprunteur devra effectuer des paiements réguliers pendant toute la durée du prêt et payer des intérêts. Il n’y a donc pas de place pour le retard dans le respect des échéances de remboursement, ce qui peut conduire à ne pas respecter ses engagements.

Pour obtenir un prêt bancaire, vous devez prouver que vous disposez de fonds suffisants pour le rembourser (cash flow). Il est également important que vous ayez de solides références commerciales pour que les prêteurs savent qu’ils peuvent vous faire confiance avec leur argent.

Il est possible de faire une demande directement auprès des banques en France, mais la plupart d’entre elles demandent aux demandeurs de présenter des documents tels qu’une pièce d’identité et un titre de séjour, ainsi que des justificatifs de revenus. Si vous prévoyez de développer votre activité par le biais de ventes à l’exportation, cela peut suffire pour certaines banques ; d’autres peuvent exiger des preuves d’activité commerciale ou même d’investissement dans des équipements ou des actifs physiques à l’étranger (comme des hôtels).

Obtenir l’aide de business angels professionnels

Si vous avez plus d’argent que vous ne savez qu’en faire, il est peut-être temps de faire appel à des professionnels. Les business angels, à ne pas confondre avec les investisseurs providentiels, sont généralement des personnes fortunées qui investissent dans des startups en tant que partenaires, voire en tant que co fondateurs.

Ces business angels ont généralement un ensemble de compétences très spécifiques qu’ils apportent à leurs investissements. Certains sont des experts en marketing ou en vente, d’autres en finance ou en opérations. La plupart d’entre eux ont l’habitude de travailler avec des startups et comprennent les défis auxquels sont confrontés les entrepreneurs et les sociétés de capital-risque.

Financer un projet en France : demander une subvention

Dans la plupart des cas, vous devrez demander un financement public. Cela se fait généralement par l’intermédiaire du ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur, ou MRES. Vous pouvez trouver leurs coordonnées ici.

Il est préférable de demander des subventions avant même d’avoir lancé le projet que vous souhaitez financer. Toutefois, si vous avez déjà lancé votre projet et que vous recherchez un financement, il est possible de faire une demande après le lancement.

La première chose à faire est de déterminer s’il existe des fonds disponibles pour le type de projet que vous voulez entreprendre.

Pour savoir si des subventions sont disponibles dans votre région, contactez :

  • L’autorité scientifique nationale française (ANR)
  • la chambre de commerce de votre région
  • le département des sciences, de la technologie ou de l’ingénierie de votre université (le cas échéant).

Rejoindre une pépinière d’entreprises

Le gouvernement français a créé un réseau d’incubateurs dans les villes du pays. Ces incubateurs sont rattachés à de grandes universités et à des centres de recherche et donnent accès à des réseaux locaux, à des financements, à un encadrement et à un soutien commercial. L’avantage de ce modèle est qu’il vous permet de constituer une base de clients basée en France et vous donne également accès aux marchés internationaux.

Il existe quatre principaux types d’incubateurs :

  • le secteur public : géré par l’État ou une collectivité locale
  • le secteur privé : géré par une entreprise ou une association
  • le partenariat public/privé : géré à la fois par le secteur public et le secteur privé.